Attaque ! Portons la révolte dans les têtes, dans les cœurs, dans la rue !
C’est parti ! Assez de ruminations, de doutes, de frustrations ! Ca ne changera rien à toute cette merde, si nous ne prenons pas les choses en main !
Nous nous bougeons tous les jours, mais pourtant nous n’avançons pas. Nous modifions nos vies et restons surveillés au lieu de déchirer le scénario et de faire simplement ce que nous voulons. Ce n’est pas le discours de toutes ces possibilités, de ces chances dont ils nous parlent depuis l’école. Il ne s’agit pas de travail, de carrière, de propriété, de richesses ou de pouvoir. Il ne s’agit pas d’un faux espoir, d’une religion ou d’une quelconque idéologie. Il est question d’entraide, de solidarité, d’amour, de dignité… Il est question de liberté !
Nous nous surprenons nous-mêmes sur la façon dont nous ressentons le monde qui nous entoure, comme quelque chose de catégorique et une loi écrite à jamais, qui ne peut ni être brisée, ni être ébranlée de manière durable.
Et il est clair que faire ce nous voulons ici et maintenant nécessite une quantité de courage et de force. Mais seulement une seconde et une petite étincelle d’auto-détermination de ce qui se trouve devant nous nous donnera un avant-goût de ce que nous ne voulons plus oublier.
Nous ressentons de la honte, lorsque nous évoquons les grandes idées de révolution, parce que nous ne voulons pas être considérés comme des rêveurs confus ou des fous à mille lieux de la réalité. Pourtant, n’est-ce pas de la véritable folie de marcher dans ce système ? Dans ce système qui fonctionne de manière si affirmée par l’exploitation et l’oppression des plus pauvres, qui par le moindre mécanisme invente des identités comme le nationalisme et attribue le rôle de citoyen-ne docile. Mais la folie serait d’organiser sa vie toute entière autour du travail, qui n’a rien à faire de nos vies, mais qui fonctionne pour d’autres, ou plutôt concrètement pour la richesse des autres. La folie, ce serait les endroits et l’environnement dans lesquels nous vivons, de détruire pour l’augmentation perpétuelle des profits. La folie, ce serait de menacer des gens, de torturer, d’enfermer, de tuer, tout ceci sous la légitimité de l’État, en uniforme et armé, pour défendre cet ordre et garantir le maintien de la richesse et du pouvoir de ceux qui nous dominent.
Nous n’aurons pas honte de parler de choses prétendument impossibles et de ne surtout pas agir pour celles-ci selon notre conception d’une vie parfaitement différente. Il ne s’agit pas d’avoir des réponses à tout en permanence, mais de tout remettre en question !
L’anarchie, c’est vivre sans domination, sans autorité !
La subversion est toute activité par laquelle nous voulons provoquer le renversement de ces conditions.
La liberté est ce qui nous fait avancer, ce que nous voulons arracher !
Attaque !
« Die Attacke! » sera disponible à différents endroits dans les rues du nord.
Contact et envoi : attacke[at]riseup.net
[Traduit de l’allemand de linksunten indymedia, 13. Januar 2016]