[Bâle, Suisse] Actualisation de la situation des compagnons en prison préventive suite à la balade sauvage du 24 juin

Suites judiciaires de la manif sauvage du 24 juin : prolongation de la détention préventive pour les sept personnes incarcérées et une huitième personne jetée en prison.

Ce qui suit est une mise-à-jour concernant la situation des sept personnes de Bâle en détention préventive qui ont été arrêtées à la suite d’une balade le 24 juin.

Depuis cette semaine, ce qui était de toute façon prévisible est désormais clair. Le tribunal a prolongé la durée de détention en préventive, certainement de quatre à six semaines, pour les sept personnes incarcérées. La rétention administrative, qui est la couverture pour la détention préventive, a été justifiée par des arguments fallacieux et en partie confus. Il est évident que l’Etat veut faire de cette affaire un exemple pour affaiblir les idées anarchistes et anti-autoritaires. Le fait que les prisonniers aient commis ou non les faits qui leur sont reprochés n’a pas d’importance pour nous.

De plus, une personne a été incarcérée à la suite d’une assignation à comparaître. Le tribunal lui a également infligé plusieurs semaines de détention préventive.

Au cas où il y ait d’autres personnes qui aient reçu des assignations à comparaître : s’il vous plaît, faites-nous signe !

Nous souhaitons beaucoup d’énergie aux prisonniers pour qu’ils puissent le plus possible supporter  encore d’autres semaines de détention.

Contactez-nous par mail à l’adresse: antirep-basel [ät] riseup.net

Au cas où vous vouliez nous soutenir financièrement :

AntiRepressions-Gruppe Basel
4000 Basel
PC 60-425124-0

[Traduit d’indymedia Schweiz, 13. August 2016]

D’autres opérations répressives ciblant les milieux anti-autoritaires et anarchistes ont été menées par les autorités à St-Gall et à Zürich ces derniers temps.

Cf un article intéressant, écrit récemment dans le contexte répressif en Suisse, qui aborde les moyens d’affronter la répression et d’exprimer une solidarité pratique envers les compagnons ciblés par l’Etat.