Le week-end dernier à Besançon, une voiture de la mairie et un véhicule des journaflics de l’Est Républicain se sont faits crever l’ensemble de leurs pneus.
Les raisons de cibler ses deux structures de la domination sont évidentes : la municipalité nous impose jour après jour ses projets urbanistes (éco-quartiers et autres résidences ultra-sécurisées, dans lesquels s’installeront bientôt une population boboïsée prête à verser son fric dans de nouveaux commerces bio branchés). De toute manière, elle représente le pouvoir, ce qui en soit justifie l’attaque. Quant à l’Est Républicain, ça saute aux yeux de toute personne qui sait lire que ces larbins du pouvoir sont toujours prompts à relayer la propagande belliqueuse des flics, à lyncher tous ceux qui font le moindre pas de travers ou qui se rebellent contre cette société pourrie.
On a su plus tard qu’une agence bancaire CIC de la rue de Belfort a laissé des messages sur ses vitres, appelant à attaquer ce monde de fric et d’oppression : « Détruisons ce qui nous détruit ; Brûlons les banques (A) ». A côté, le DAB s’est entièrement obstrué de peinture et mis HS pour un petit moment.
Les murs de la ville ont également pris la parole : « Ni État ni MEDEF, Ni loi ni travail, Tranquillisez votre esclave : appelez-le citoyen, Sous les pavés les flics, A bas l’État … »
Une pensée à tous les inculpés du mouvement de révolte contre la loi « travail », que ce soit à Paris, Rennes, Nantes, Grenoble, Lyon….
C’est toujours le début !
[Publié sur indymedia nantes, 26 mai 2016]