Archives de catégorie : Squats & occupations

[Hambourg] Jakob est sorti de prison

Mercredi 17 décembre 2014, le cas de Jakob a été examiné et il est désormais sorti de prison sous caution après quatre mois passés en détention préventive.

Nous annoncerons plus d’infos prochainement.

Il avait été incarcéré à la suite des émeutes lors de l’expulsion du squat de la Breitestrasse à Hambourg. (Voir une affiche en solidarité avec les squatteurs inculpés).

La solidarité* doit se poursuivre tant que la procédure continue et que l’enquête n’est toujours pas close.

Feu et flamme à la répression.

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Rassemblements des 10 et 11 septembre 2014 devant le tribunal d'Hambourg, en solidarité avec Jakob et Pascal, les deux squatteurs incarcérés. Les banderoles disent: "Solidarité avec tous les prisonniers en lutte - ABC; Notre solidarité contre votre répression"

Rassemblement des 10 et 11 septembre 2014 devant le tribunal d’Hambourg, en solidarité avec Jakob et Pascal, les deux squatteurs incarcérés. Les banderoles disent: « Notre solidarité contre votre répression; Solidarité avec tous les prisonniers en lutte – ABC »

Le blog en soutien aux inculpés de la Breite strasse: breitesoli.noblogs.org

*Le 21 novembre 2014 à Hambourg, une attaque a eu lieu en solidarité avec les 5 inculpés

[Hambourg] Attaque en solidarité avec les inculpés du squat de la Breite Strasse – 21 novembre 2014

vitre-cassee2Dans la nuit du 21/11/14, le bureau des services probatoires et d’aide juridictionnelle pour mineurs de la Museumstrasse a été attaqué avec des pierres dans le quartier d’Altona à Hamburg, et de nombreuses fenêtres ont été détruites.

Contre l’Etat, sa justice et ses larbins !

Solidarité avec les inculpé-e-s et les prisonnier-e-s pour le squat de la Breite Strasse à Hambourg !

Solidarité avec les squatteu-r-se-s qui se sont illustré-e-s face aux flics !

Rage et lutte pour Rémi Fraisse, décédé il y a quelques semaines en France par une grenade au cours d’affrontements avec les flics !

La liberté ne se négocie pas ou ne se mendie pas !

Contre toute autorité !

Traduit de l’allemand de linksunten, 24 nov. 2014 à 17h33

[Madrid, Espagne] L’expulsion du squat de ‘La Gatonera’ ne reste pas sans réponses…

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Attaque d’un magasin d’équipements de la police à Madrid

Au cours de la nuit du 10 novembre une boutique d’équipements de police a été attaquée dans le quartier de Carabanchel à Madrid, en solidarité avec le squat de La Gatonera*  « Aucune expulsion restera sans réponse! Solidarité active avec les centres sociaux menacés d’expulsion ! »

Quelques incontrôlables

Traduit de indymedia barcelona, 18/11/2014

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Attaque d’une école de police à Madrid

Tôt dans la matinée du 6 novembre, une école de police et de la garde civile a été défoncée dans la région de Legazpi à Madrid. Un message a été écrit: « Aucune expulsion restera sans réponse. La Gato résiste*.« 

Mort à l’État et vive l’anarchie !

Traduit de indymedia barcelona, 14/11/2014

NdT:

*Ouvert depuis sept ans dans le quartier de Carabanchel, le centre social occupé anarchiste La Gatonera a été expulsé le matin du lundi 27 octobre 2014. Lire le communiqué à propos de l’expulsion du CSOA La Gatonera

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[Berlin] Actions solidaires avec les réfugiés en lutte de l’école Gerhart-Hauptmann

[Voir le suivi sur les luttes de réfugiés de Berlin]

Depuis 2012 – qui marque une étape majeure de la lutte des réfugiés contre la politique d’asile allemande, près de 400 réfugiés ont occupé l’école Gerhart-Hauptmann comme lieu de résidence et de vie auto-organisée. Le squat est de nouveau expulsable depuis le 31 octobre 2014 (après la 1ere tentative d’expulsion avortée par les manifs, blocages et actions de solidarité fin juin 2014). Les 45 habitants restants de l’école G.H ont décidé de lutter pour leur logement, refusant les propositions du pouvoir local (à savoir un bon d’hébergement d’un mois dans une auberge/hôtel, le temps, selon la maire de Kreuzberg Monika Hermann, de préparer leur retour dans un pays où la mort les attendent.

« Nous sommes traîtés comme des rats« , explique Mohammed, à la fois en provenance du Niger et également occupant de l’Oranienplatz et du toit de la Gurtelstrasse: « Qui veut avoir des rats chez soi? On les chasse ou on les tue simplement« . (TAZ, 26/10/2014)

Cette déclaration peut être interprétée selon laquelle la valeur d’une personne dans notre société ne se définit pas par la simple humanité, mais par son utilité économique. Et en cas de doute, par le passeport ou la germanité.

Ce qui fait paniquer la mairie, c’est bel et bien l’auto-organisation des réfugiés au sein de leurs lieux de vie et de leur luttes (pour un toit pérenne, un permis de séjour..), leur refus des divers chefs et récupérateurs: caritatifs, partis, etc…

Solidarité avec les réfugiés en lutte à Berlin comme partout !

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Occupation d’un bureau de députés verts à Neukolnn (Berlin):

Dans la matinée du 6 novembre 2014, un groupe d’habitants enragés du quartier de Neukolnn ont rendu visite avec tracts et banderole aux députés verts Anja Kofbinger et Susanna Kahlefeld contre la politique raciste en matière d’asile de la part des verts, et en l’occurrence la menace d’expulsion de l’école Gerhart-Hauptmann de la rue Ohlauer.

"N'essayez pas de tromper les gens de l'école - Pas d'expulsion de l'école Gerhart-Hauptmann"

« N’essayez pas de tromper les gens de l’école – Pas d’expulsion de l’école Gerhart-Hauptmann »

Extrait du communiqué:

« Nous exhortons tous les groupes des quartiers de Berlin à se solidariser avec la résistance des réfugiés de l’école de Gerhart-Hauptmann et leurs exigences. Nous ne pouvons pas accepter la rupture de promesses (sic!) et la politique de clivage raciste du parti des verts mais aussi du sénat. Ainsi, nous exhortons tous les groupes et initiatives de quartier à être actif dans leur quartier, et à porter le conflit dans toute la ville. »

[Si le reste du texte n’a pas été retranscrit ici, ce n’est pas par flemme mais parce qu’il s’agit du recopiage de déclarations de principes d’un parti de la démocratie et plus globalement de la domination. De plus, il y a tout un tas de revendications qui s’apparentent à un citoyennisme teinté de radicalisme qui n’a pas sa place ici]

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Bureau des verts attaqué à Bielefeld:

Dans la nuit de lundi 3 novembre 2014, les vitres du parti des verts ont sauté à Bielefeld.

« Le parti des verts comme étant à la tête de la mairie de Friedrichshain-Kreuzberg à Berlin veut expulser l’école de la rue Ohlauer à Kreuzberg, qui est habitée par des réfugiés et devait devenir un centre autogéré d’accueil pour réfugiés. Par cela, il ne tiennent pas leurs promesses, poussent les gens vers le vagabondage et serrent davantage la vis de la répression envers les réfugiés se défendant depuis des mois. […]

Bien que certains ne veulent rien voir:  les verts ne sont ni un « parti de la paix », ne protègent pas l’environnement et la nature,  ni une quelconque alternative.  Le parti des verts fait partie de la domination et est à attaquer en tant que tel.

Pour la liberté de circulation mondiale pour tous et plus de fissures dans les fondations de l’Europe forteresse !

Contre toute domination !

Salutations aux réfugiés qui luttent à Kreuzberg et partout !

Des groupes autonomes« 

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La nuit du 3 novembre 2014, nous avons marqué le bureau de quartier du groupe des Verts à Schöneberg-Tempelhof avec de la peinture.

Les verts ont montré à plusieurs reprises ces derniers mois qu’ils veulent détruire la lutte des réfugiés auto-organisés (O-platz, l’école de la rue Ohlauer, la Gürtelstrasse, Cuvrybrache).

Nous exprimons notre solidarité avec les réfugiés et les personnes expulsées de force à Berlin et partout dans le monde ! […]

Dans la soirée du 3 novembre 2014, un sit-in a eu lieu devant la rue Ohlauer. Il a été expulsé par la police.

ghs

Traduit de l’allemand de linksunten

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Le bureau des verts du quartier de Treptow a été attaqué dans la nuit du 28 au 29 octobre 2014. Le communiqué explique ses bris de vitres par rapport aux décisions des gouvernants locaux (et en l’occurrence de la maire de Kreuzberg, Monika Hermann, du parti des verts) d’expulser les 45 réfugiés qui occupent l’école de la rue Ohlauer à l’Oranienplatz et ceux du Görlitzer Park. Quelques extraits:

« Ceci est un avertissement aux gouvernants et leurs partis de garder leurs mains loin de l’école. Chaque expulsion a son coût ! Faisons-le grimper ! Allons devant l’école et montrons-nous solidaires ! […] Pour une vie auto-déterminée ! Vous ne pouvez pas expulser un mouvement ! »

Dans la nuit de mercredi à jeudi 30 octobre, 160 réfugiés et solidaires ont manifesté, exprimant leur détermination à rester dans cette école, et donc à appeler à la résistance pendant l’expulsion. Un concert de soutien aux réfugiés a clôturé la soirée.

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Empêchons l’expulsion de l’école Gerhart-Hauptmann : appel au sabotage !

Nous restons tous !

La mairie de Friedrichshain-Kreuzberg veut dans ces prochains jours expulser l’école Gerhart Hauptmann pour la deuxième fois. Toutes les promesses et accords avec lesfugiés en lutte ont été brisées par les politiciens*. Au lieu de cela, ces crapules leur offrent un coupon d’hébergement pendant quatre semaines. « Ensuite, ils peuvent organiser leur retour dans le calme » a dit la maire du quartier Monika Hermann (les verts).

Les réfugiés s’opposent aux méthodes racistes de la politique du Sénat de Berlin et de la municipalité et ne veulent pas faire face à de tels accords cyniques. Ils comptent toujours maintenir l’école occupée.

Une tentative d’expulsion renouvelé semble imminente, comme il a déjà été tenté durant l’été de cette année. Les réfugiés ont combattu amèrement à ce moment-là et ont été soutenus par de nombreuses personnes dans la rue.

Nous appelons tout le monde (voisins, lycéens, étudiants, travailleurs, chômeurs…) à soutenir cette fois aussi les réfugiés dans l’optique d’empêcher l’expulsion.

Par conséquent, il est important que nous discutons, que nous nous organisons et réfléchissons tou-te-s déjà avant avec nos amis et amies à la façon dont nous pouvons saboter et empêcher efficacement l’expulsion. […]

L’imagination va au-delà des frontières !

Enrayons la politique raciste !

S’ils tentent d’expulser l’école, nous saboterons son bon déroulement dans les rues et les bureaux politiques de cette ville !

Ensemble, nous sommes fort-es !
Vous ne pouvez pas expulser un mouvement !
V
oisins unis contre le racisme !

PS: S’il vous plaît, diffusez cet appel sur tous les réseaux possibles !

Traduit librement de linksunten, 3 novembre 2014 à 15h22

*Dans un accord entre les réfugiés et la mairie de Friedrichshain-Kreuzberg à partir du 1er Juillet 2014, a été décidé, entre autres, que les réfugiés puissent continuer à vivre dans l’école GH et que l’occupation serait légalisée (sic!)

[Hambourg, Allemagne] Contre la ville d’autorité ! Contre la domestication de nos vies !

Solidarité avec les squatteur-euse-s de la Breite Strasse ! Solidarité avec les cinq accusés ! Liberté pour Jakob ! Liberté pour tous !

Qu’on ne s’y trompe pas, la ville n’est pas un espace neutre qui appartient à tous. La ville est un modèle miniature de ce monde dans lequel l’oppression et l’exploitation déterminent chaque jour les rapports et, par conséquent, nos vies. Elle est un espace de la domination et nous ne voulons ni le posséder ni améliorer son fonctionnement avec une autre politique et des réformes. Si nous voulons lutter pour une vie autodéterminée en liberté, nous devons détruire la ville qui nous détient en cage, afin de créer de l’espace pour d’autres choses.

Le 27 août 2014, cinq personnes ont été arrêtées, accusées d’avoir participé à un squat de la Breite Strasse à Hambourg – et d’avoir jeté des objets sur ​​les flics qui avançaient. Un des cinq est toujours en détention avec l’accusation de tentative d’homicide. Solidarité avec les accusés et l’occupation, car c’est un signe de résistance contre la ville d’autorité et de leurs chiens de garde en uniforme, contre les loyers inabordables et la politique. Une attaque contre un système qui contraint les gens à vendre leurs vies au travail, juste pour avoir un toit au-dessus de leur tête !

Rebellons-nous !

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[Traduit de l’allemand de linksunten indymedia,