[Hambourg, Allemagne] Attention, flics cherchent collaborateurs…

Le prochain G20 doit avoir lieu les 7 et 8 juillet 2017 à Hambourg. Depuis des mois, des attaques de toutes sortes ont lieu dans différentes villes d’Allemagne visant à répondre à l’organisation de ce sommet des dominant-e-s par l’action offensive.
Sans grande surprise, le Pouvoir tente d’imposer ses plans de militarisation de quartiers entiers de la ville, les contrôles se faisant toujours plus serrés.
Différentes tentatives d’approche de personnes par les services police en quête d’informateurs/trices ont également été rendues publiques, ce qui reste un moyen de les contrecarrer et de prévenir de et contre ces pratiques.


Après que le 26.01, un nouvel appel à témoin des flics soit apparu dans le quartier Karo, distribué dans les halls d’immeubles et les boites aux lettres, un tract est diffusé dans le quartier :

Pas de coopération avec la police et la justice ! Pour l’auto-organisation et la révolte !

Les mois derniers, la police a tenté d’intervenir contre l’auto-organisation et la résistance dans le cadre du sommet des gouvernants, en lançant des appels à témoin et en faisant du porte-à-porte dans le quartier de Karo. Des bouts de rues entiers ont parfois été interrogés sur le pas de la porte. Par ailleurs, des personnes actives dans le Centre libertaire ont reçu la visite des flics sur leur lieu de travail. La police inclut dans ses enquêtes sur l’attaque de la salle d’exposition à la fin de l’année passée, la rencontre entre voisin-e-s au Centre libertaire et essaie d’intimider celles et ceux qui s’y sont organisé-e-s. Elle vise ainsi l’auto-organisation qui s’y crée, tout comme la solidarité. Ils veulent en effet que leur sommet se déroule sans encombre et que tous et toutes acceptent simplement de subir la militarisation et le contrôle, ainsi que la mise en état d’urgence de leur (lieu de) vie.

Refusons qu’ils viennent fouiner et de nous laisser intimider.
Pas un mot à ceux qui contrôlent, surveillent, intimident, oppressent… que ce soit nous ou d’autres !

Peu importe que ce soit à nos portes ou dans la rue. Personne n’est obligé de répondre à quelque question que ce soit. Mis à part le contrôle d’identité (même si celui-ci ne peut avoir lieu sans motif), il est possible de refuser toutes les questions sans que cela ait des conséquences. Même si vous n’avez rien à dire, il vaut mieux refuser de répondre, afin de ne pas réduire le cercle de suspect-e-s potentiel-le-s et bien-sûr pour leur montrer aussi qu’ils doivent faire leur sale boulot eux-mêmes puisque nous nous opposons à eux.

La police n’est pas dans la rue pour nous protéger, tout comme les sommets n’ont pas lieu dans notre intérêt !
Organisons nous contre celles et ceux qui veulent nous gouverner et nous dominer !
Solidaires et auto-organisé-e-s plutôt que contrôlé-e-s et déterminé-e-s par d’autres !

[Traduit de l’allemand de linksunten par cette semaine, 09.02.2017]