Court résumé : Le 24 juin a eu lieu une balade sauvage à Bâle. Quatorze personnes ont été arrêtées pour leur participation présumée, sept personnes ont été placées en détention. Quelques semaines plus tard, une autre personne a été incarcérée. A la fin de l’été et au début de l’automne, toutes ont été relâchées – cela en partie avec la condition de se rendre au commissariat de police une fois par semaine.
Une personne parmi les huit de Bâle est toujours en détention, dépassant largement les quatre mois imposés. Quelques semaines auparavant, le prisonnier a été transféré de la prison de ‘Liestal’ à la prison de ‘Waaghof’ à Bâle. Après quatre semaines, il a pu recevoir pour la première fois de la visite la semaine dernière.
Au lieu de la libération comme le stipule le règlement, le prisonnier s’est vu notifié huit autres semaines de détention au début de la semaine dernière. Tout se passe comme si le procureur en charge de l’affaire cherche à le maintenir incarcéré jusqu’au début d’un éventuel procès. Celui-ci pourrait même avoir lieu probablement cette année. Car pour le ministère public, ça devient de plus en plus difficile de justifier les prolongations de la détention.
C’est totalement évident qu’il faut faire un exemple pour montrer que les formes d’actions de lutte sont sévèrement punies par la loi. Celui qui est visé ici est finalement secondaire.
Et malgré tout : ne laissons pas les prisonniers seuls – Notre solidarité contre leur répression !
[Traduit de l’allemand de Indymedia Switzerland, 25. Oktober 2016]