La permanence du sénateur LR Jacques Grosperrin a été taguée dans la nuit du jeudi 3 au vendredi 4 juin. C’est le troisième acte de vandalisme constaté par l’élu du Doubs en quelques semaines sur sa vitrine du centre-ville de Besançon. Il a décidé de porter plainte.
C’est la troisième fois en quelques semaines que le sénateur du Doubs Jacques Gosperrin (Les Républicains) découvre la vitrine de sa permanence vandalisée. Vendredi 4 juin au matin, la vitrine est recouverte d’inscriptions à la peinture rouge. Un « message particulièrement explicite » pour l’élu « signé du A des anarchistes avec une menace inacceptable puisqu’il y est inscrit « 49-3, 2, 1, boom »; en référence à l’article 49-3 utilisé par le gouvernement pour la loi Travail.
Fermer les permanences des élus ?
« Ce qui va se passer, c’est qu’on n’aura plus de permanences comme certains collègues dans certaines villes », explique le sénateur. Une solution qui nuirait à la démocratie selon lui : « On va contacter où les élus ? Par mail ? Si ça continue, ça veut dire qu’un jour, comme je l’ai fais auparavant quand j’étais député, j’avais une permanence qui était au deuxième étage, dans un immeuble fermé et je n’avais aucun souci. Donc on veut être proche de nos concitoyens et en étant proche, on le sait qu’il y a des gens qui viennent, qui râlent et ça fait partie du jeu. Mais qu’on puisse un moment donné dégrader une permanence, c’est trop facile. Ils ont cas venir nous dire les choses. »
Jacques Grosperrin a porté plainte au commissariat de Besançon. Il demande aussi au maire de la ville, Jean-Louis Fousseret d’installer plus de caméras de vidéoprotection dans les rues, notamment devant les permanences des élus et des partis politiques.
France Bleu Besançon, 3 juin 2016