« En solidarité avec les 600 personnes et plus qui ont attaqué la frontière au Brennero, nous avons voulu envoyer un signe de solidarité. Dans la nuit du 11 mai, nous avons donc incendié entièrement un camion de la police dans une cour intérieure à Berlin. Ce camion a été prêté par la police à une école pour le « Karneval der Kulturen » [1], mais aucune cour intérieure n’est assez sûre, comme ils ont pu le remarquer. […] Pour les gens qui ont été arrêtés [6 personnes ont été arrêtées mais toutes ont été relâchées. Les compagnon.es ont écopé de peines lourdes en comparution immédiate (que des peines de prison ferme avec sursis sauf pour deux d’entre eux), NdCNE].

Nous essayons de mettre la pression de l’extérieur et nous vous envoyons des pensées chaudes de soulèvements sans fin et de lutte: jusqu’à ce que tous soient libres! et de citer « abbattere le frontiere”: Bisogna scegliere da che parte stare; its necessary to choose which side to take – Wir müssen uns entscheiden auf welcher Seite wir stehen wollen. Il est temps de choisir: se soumettre ou se revolter! » La suite du communiqué revient sur le déroulement des blocages et affrontements au col de Brenner (on peut relire aussi le récit 7 mai: une journée de lutte contre les frontères au Brennero) et évoque la militarisation aux frontières de l’Europe, de la politique anti-migratoire de l’Etat autrichien. Les routes empruntées par les migrants, comme celles appelée « route adriatique » entre l’Albanie et Puglia (région italienne) ou le passage du Brennero, sont de plus en plus surveillées et les barrières renforcées.

Traduit partiellement de l’anglais de linksunten indymedia

NdT:

[1] Le « Carnaval des cultures »  est une fête multiculturelle berlinoise qui a lieu tous les ans depuis 1996 à l’occasion du week-end de la Pentecôte. Elle se déroule dans le quartier de Kreuzberg.