Les organes de propagandes du système (avec une mention spéciale, peut-être due à la taille de l’échantillon considéré, pour l’ahurissante prestation du blaireau-tête-à-claques de BFMTV) ont titré sur — et retiendront de la manifestation parisienne d’aujourd’hui — la «profanation» de l’espace spontanément aménagé au pied de la statue de la République, en hommage aux victimes des attentats antisémites et jihadistes, depuis janvier.
La préfecture de police a diffusé une pauvre photo où l’on peut admirer une quinzaine de projectiles, péniblement ramassés en deux heures d’échauffourées, dont quelques bougies et cailloux (lesquels servaient à lester des feuilles sur lesquelles des messages de solidarité ou de souvenir étaient inscrits).
Les dits organes de propagande font leur travail de propagande. C’est de la merde, ils sont payés pour ça, plutôt bien paraît-il, grand bien leur fasse. Aucun commentaire.
En ce qui me concerne, je me tamponne le coquillard que l’on utilise ceci ou cela contre les robocops de M. Cazeneuve.
Après mon propre décès, n’hésitez pas à utiliser au mieux les pots de fleurs ou éléments de décoration (je n’ai pas encore précisé mes dernière volontés par testament) si par bonheur une petite émeute se déroulait sur le lieu de mon inhumation (entier ou en cendres). Rien ne pourrait me faire davantage plaisir!
Donc, vraiment, je m’en fous.
Accessoirement, le terme de «profanation» est une exagération grotesque (bonjour l’esprit Charlie, hein!). Les bougies de la place de la République ne délimitent ni un lieu de culte ni un espace sacré. Passons.
Pour les personnes particulièrement émotives et qui attacheraient néanmoins une importance démesurée aux babioles qui ont volé vers la flicaille, je reproduis ci-dessous deux documents où l’on reconnaîtra sans peine un échantillon de farouches «anarcho-autonomes», dont on notera qu’ils ont dissimulé leurs visages derrière des casques à visière et qu’ils sont équipés au mieux afin d’assouvir les pulsions ultra-violentes qu’on leur connaît.
Ces individus «profanent» gravement de leurs bottes le touchant mémorial de la République.
Ou bien ça n’a aucune importance, et lâchez-nous avec vos conneries, ou bien c’est vraiment important pour vous, et merci de faire suivre vos jérémiades à qui de droit.
Repris du blog de Claude Guillon (lignedeforce)