Une pluie de pierres et de molotovs sur le commissariat de Laeken à Bruxelles
LAEKEN – La nuit du Nouvel An, une patrouille de police poursuit deux jeunes qui se mettent à courir. La patrouille cherche à plusieurs reprises à foncer sur les jeunes, avant d’y arriver : elle écrasera la jambe du jeune Abdelamine (19 ans) contre le mur. Transporté à l’hôpital, les médecins décident d’amputer la jambe. Encore une épisode dans la triste série de brutalités et meurtres policiers.
Le mardi 6 janvier 2015, vers 20h du soir, des dizaines de gens (on dit une centaine) se rassemblent pour aller rappeler aux policiers que cette mutilation, les mensonges officielles qui l’ont suivi et les commentaires crapuleux d’agents de police se moquant du sort de Abdelamine, ne passeront pas sans riposte : des pierres et des cocktails molotovs pleuvent sur le commissariat à Laeken. A l’intérieur se trouvaient trois flics. Les dégâts sont toutefois restés limités. A l’arrivée de renforts, les assaillants se dispersent. Huit personnes ont été interpellées lors d’un ratissage du quartier, une personne aurait été mise à disposition du parquet.
Contre le pouvoir et ses serviteurs, attaque et solidarité !

Publié sur la cavale

En mémoire d’Oury Jalloh [1] – Le 7 janvier 2005, Oury Jalloh est mort brulé dans la cellule n°5 du poste de police de Dessau de la Wolfgangstraße. En peu de temps, le corps d’Oury Jalloh est en flammes. Les mains et pieds d’Oury sont attachés au sol. Il est allongé sur un matelas dans une cellule entièrement en carrelage. Le feu est si fort que les doigts de la main gauche sont entièrement consumés sous les effets de la chaleur.