Comme prévu, aujourd’hui (mercredi) en milieu d’après-midi tout était prêt au « centre de justice » pour célébrer la condamnation de notre compagnonne Tato. Comme c’est une habitude dans les fins de procès (surtout lorsque l’ennemi a quelque chose à fêter) le parquet et les tribunaux avaient donné une place de préférence à la presse, qui devait se charger de transformer cette « condamnation pour l’exemple » en un spectacle pour les citoyens. Ce que ces tristes sadiques ne savaient pas, c’est que Tato ne se prêterait pas à leur jeu médiatique et n’assisterait pas à l’audience où sa sentence serait dictée.
Il faut préciser que l’une des raisons pour laquelle elle ne s’est pas présentée, en plus de sa volonté d’éviter le spectacle, c’est que sa défense a demandé aujourd’hui son transfert à l’hôpital pénitentiaire pour des examens médicaux, car avec toute l’agitation et le stress que provoque ce procès, elle a des problèmes de santé depuis 10 jours.
Dans les prochains jours nous saurons si elle peut faire appel de cette condamnation, et nous en saurons plus sur son état de santé.
Multiplions les gestes d’amour, de solidarité et de révolte !
Tato à la rue, où qu’elle veuille être, quand elle le veut, seule ou avec qui elle le veut !
[Traduit de l’espagnol de Publicacion Refractario par non-fides.]